Dans le cadre des journées 2022 de la SF2A, la session consacré aux collaborations professionnels amateurs en astronomie s’est tenue le 10 juin à Besançon.

Une trentaine de participanats ont pu assister aux exposés dont vous retrouverez les présentations ci après en lien sous chaque image.

Différents posters de l’atelier sont mis ici à disposition pour consultation. N’hésitez pas à contacter leurs différents auteurs.

Un atelier « Ecole de photométrie » les 11 et 12 juin à l’observatoire de Besançon a permis aux participants de prolonger les échanges.

Les comptes-rendus seront publiés en ligne (en anglais) sur le site de la SF2A , référencés dans ADS et pourront faire l’objet de publications de la SAF.

Rendez vous est pris en Juin 2023 à l’observatoire de Strasbourg.

Les projets 2SPOT et PNST

Recherche et confirmations de candidates nébuleuses planétaires.

Lauréat du prix Gemini 2022.

 Orateur : Pascal Le Dû

Synthèse de l’atelier.

Table ronde. Actions à venir. Prochains évènements.

Orateurs : Collégial !

Tableau GEMINI 2022 des Collaborations Amateurs Professionnels.

Ce poster édité chaque année publie la mise à jour de la base de données rassemblant les sujets potentiels des Collaborations ProAm sur plus de 80 lignes.
Nous la dénommons désormais base de données GEMINI. La classification a été choisie selon la distance aux objets : le tableau attribue sur chaque ligne un sujet d’observation, en
commençant par les plus proches avec les étoiles filantes, en passant par les objets du Système Solaire (SSO), les étoiles, jusqu’aux plus éloignés, les objets extragalactiques et la cosmologie. Sur chaque thème figurent les collaborations identifiées pouvant porter sur la découverte d’objets, des veilles, des campagnes d’observations, des mesures, ou encore l’exploitation de bases de données. Les rassemblements, conférences et cet atelier chaque année permet d’introduire et d’enrichir cette base de donnée à l’usage des professionnels et des amateurs.

Auteur : Thierry Midavaine

Réalisation et validation d’un serveur de temps strate 1 en stand alone pour les occultations.

Description de la réalisation d’un serveur de temps strate 1 stand alone sur la base d’un Raspberry Pi et d’un module GPS Uputronics.
Ce serveur est connecté à un ordinateur sous Windows 10 via un câble croisé RJ45 et permet de réguler l’horloge système avec le logiciel NTP de Meinberg.
La validation du serveur est effectuée en enregistrant l’écran d’un SEXTA .
Le logiciel SharpCap et trois caméras numériques : ZWO ASI174, QHY174-GPS (global shutter) et ZWO ASI183MM Pro (rolling shutter) ont été utilisés pour effectuer des enregistrements. L’exploitation de ceux-ci a été faite avec le logiciel SEXTAreader.
Les résultas des mesures permettent de mesurer le délai d’acquisition pour chacune de ces caméras et de vérifier la constance de l’horodatage. L’influence de différents para-
mètres d’enregistrement est étudiée.
Les résultats montrent que ce serveur de temp permet l’horodatage des images avec une exactitude et une précision de ± 2 ms, voire ± 250 μs.
De construction simple et d’ un coût de fabrication inférieur à deux cents euros, il est utilisable pour la datation d’évènements tels que les occultations d’étoile par les astéroïdes, par la Lune, etc., en mode nomade sans aucune connexion à Internet.

Auteurs : Le Cam Pierre (SAF) Marquette Jean-Baptiste (LAB)

Latest results from the Bernard Lyot Telescope Associated Observers science programme

The OATBLS present their latest results in this Gemini science poster session. The results come from
the study of the spectra of high metallicity stars, obtained by discretionary time at the 2-metre
diameter Bernard Lyot telescope at Pic du Midi. Measurements of surface gravity, metallicity and
surface temperature were compared with the literature. This analysis work was carried out by OATBL
members and students of the IPSA Vega association of IPSA.

Auteurs : Anica Lekic et al.

Presentation of the enhanced capabilities of Jean-Marc Salomon Observatory (Planète Sciences – IAU199) and new citizen science opportunities

Une refonte majeure de l’Observatoire Jean-Marc Salomon (Planète Sciences – IAU199) et la création
d’une organisation bénévole dédiée à la promotion des sciences participatives, offrent de nouvelles
opportunités pour mener des collaborations pro-am. Le « Comité de Promotion Scientifique » ou CPS,
composé de 18 membres, dont certains professionnels dans le domaine de l’astronomie, est prêt à
offrir les nouvelles capacités améliorées du télescope de 600 mm de Buthiers pour mener des
missions dans le domaine de la photométrie et de la spectroscopie.

Auteurs : Yannic Delisle, Anika Lekic, Martin Grandidier

Observations du Soleil lors de la campagne d’observations Solar Orbiter à l’automne 2022

La mission ESA/NASA Solar Orbiter a entamé sa phase de mission nominale depuis la fin de l’année 2021. Depuis 2022, les premiers plannings d’observations de la mission permettent de coordonner les observations faites avec les différents instruments à bord de la sonde pour remplir un objectif scientifique commun.
Cette année, du 8 octobre au 7 novembre, une large plage temporelle sera réservée aux observations à long terme d’une ou plusieurs régions actives du Soleil. Si le Soleil coopère, cette campagne d’observation sera la plus longue jamais effectuée des mêmes régions du Soleil depuis des points de vue différents, de Solar Orbiter à la Terre.
Outre l’intérêt scientifique des observations faites à bord de la mission, la vue depuis la Terre permet également d’apprécier la dynamique de telles régions. A l’occasion de cette toute première campagne jamais effectuée, nous proposons aux amateurs et amatrices de tourner leurs lunettes d’observation (si elles le permettent) vers notre bel astre, et de soutenir les observations de Solar Orbiter possiblement riches de découvertes

Auteurs : Miho Janvier, Susanna Parenti, Eric Buchlin

Occultation des étoiles doubles par la Lune, création d’un réseau d’observateurs amateurs

L’observation d’occultations d’étoiles par la Lune est à la portée de tous les amateurs. Dans le cas des étoiles doubles, il est possible de mettre en évidence la présence d’un compagnon par une mesure photométrique ; la courbe de lumière lors de l’occultation présentant alors un palier
intermédiaire. Cette technique a l’avantage de révéler le caractère multiple de systèmes très serrés, indétectables en vision directe ; elle a permis à plusieurs amateurs de découvrir de nouveaux systèmes binaires.
Il est possible d’aller encore plus loin et de mesurer la position de l’étoile secondaire par rapport à l’étoile primaire, ce qui est une étape indispensable pour établir une orbite. Il faut pour cela réunir plusieurs conditions, parmi lesquelles :
• disposer d’un système de datation des images (de type GPS) précis au 1/100 ème de seconde,
• être deux ou plusieurs observateurs mesurant la même occultation depuis des lieux différents.
C’est l’objectif que c’est donné un groupe d’amateurs constitué depuis quelques mois à l’initiative de la Commission des étoiles doubles de la SAF.

Auteur : P. Wullaert

Mesures d’étoiles doubles à l’Observatoire de la Sorbonne dans le cadre d’un projet d’étudiants

Les bâtiments de l’Université de la Sorbonne comportent deux coupoles astronomiques construites dans la période 1885-1900. L’une de ces coupoles a été équipée par la SAF d’une lunette de 153 mm de diamètre et de 2 300 mm de longueur focale datant de 1935.
Bien que situé en plein cœur de Paris avec toute la pollution lumineuse que cela implique, cet équipement permet d’observer des étoiles jusqu’à la magnitude 13, voire au-delà. Il est donc possible d’observer et de mesurer la position de nombreuses étoiles doubles en complétant ce set-up ancien par une caméra CMOS.
C’est le défi que se sont donnés les étudiants astronomes amateurs de l’IPSA, réunis au sein de l’association IPSA-Vega, en collaboration avec la Commission des étoiles doubles de la SAF.

Auteur : P. Wullaert

Détections d\’exoplanètes par des astronomes amateurs du réseau Unistellar

Depuis 2021, les astronomes amateurs du réseau Unistellar ont participé à l’observation de centaines de transits d’exoplanètes avec l’aide d’astronomes professionnels de l’Institut SETI. Chaque mois, une sélection de 20 à 40 transits d’exoplanètes pouvant avoir un intérêt scientifique est proposé par continent.
Les conditions d’observations (gain, temps d’exposition, heures de début et de fin d’observation) ainsi qu’une carte du ciel centrée sur la cible sont alors données. Au final, 92 transits ont été détectés pour 413 observations issues de 17 pays de 4 continents différents. Plus de 20 détections de transit d’exoplanètes ont été soumises à la base de données des exoplanètes de l’AAVSO (American Association of Variable Star Observers) afin que les astronomes professionnels puissent mieux comprendre les planètes de notre galaxie. Des campagnes spécifiques d’observations avec les réseaux ExoClock et Exoplanet Watch ont été aussi menées.
Parmi les détections des exoplanètes confirmées ou candidates, on peut citer la détection des transits de WASP-148b (campagne de l’AFA) et de HD 80606b (préparation aux observations de JWST) qui ont un fort intérêt pour la communauté scientifique. Le temps de transit de WASP-148b, une planète de la taille de Saturne, a été chronométré à +/-15 minutes (à 99% de confiance) pour estimer les variations possibles du temps de transit causées par la planète voisine WASP-148c. L’observation du transit de
HD 80606b, d’une durée de 12 heures, a permis d’améliorer l’horodatage du transit (à ±15 minutes) en utilisant la photométrie recueillie pendant une période de 27 heures par des observateurs répartis sur sept fuseaux horaires.

Auteurs : Bruno Guillet, Tom Esposito (UC Berkeley, SETI Institute, Unistellar), Arin Avsar (Unistellar, UC Berkeley), Franck Marchis (SETI Institute, Unistellar), Daniel Peluso (SETI Institute, University of Southern Queensland), et 130 astronomes amateurs

Détections d’astéroïdes et d’engins spatiaux par des astronomes amateurs du réseau Unistellar

Le reseau Unistellar permet à chacun de devenir astronome citoyen grâce à une collaboration avec l’Institut SETI.
L’eVscope est en effet un instrument scientifique qui peut collecter une lumière faible et distante qui est imperceptible à l’oeil humain.

Le réseau mondial de télescopes numériques d’Unistellar est utilisé pour observer des objets spatiaux tels que des astéroïdes des comètes des exoplanètes etplus encore Ces données sont collectées par des astronomes citoyens et fournies aux scientifiques de l’institut SETI, qui analysent les données pour développer des modèles.
Le réseau enregistre 10 000 utilisateurs d’eVscope dans le monde entier en 2022.

 Auteurs : Bruno Guillet, Franck Marchis, Joé Asencio, Ryan Lambert, Paul Dalba, Guillaume Blaclard ( et les astronomes amateurs qui ont participé)